05/05/2021

INFORMATIONS UTILES COVID 19



Pour info, voici un lien vers le site "Vitemadose", une page très pratique pour faciliter la prise de rendez-vous : 






Dès le 1er mai, les personnes de plus de 18 ans, atteintes de comorbidités pourront se faire vacciner.
Cela représente 4 millions de personnes fragiles éligibles en France dès ce samedi.
📲Retrouvez les publics éligibles 👉 https://solidarites-sante.gouv.fr/.../publics...
Peut être une image de une personne ou plus et texte qui dit ’Vaccin accin COVID-19 VACCINER, Ouverture de la vaccination dès demain aux personnes de plus de 18 ans, atteintes de comorbidités.’
Consultez le Centre d’information sur le COVID-19 pour des ressources sur les vaccins.
S’informer sur les vaccins
Un site très pratique pour faciliter la prise de rendez-vous : https://vitemadose.covidtracker.fr/centres-vaccination-covid-dpt37-indre_et_loire

02/05/2021

AVON LES ROCHES : COMMENT SAUVER LES ROCHES TRANCHELION ?

COMMENT SAUVER LES ROCHES TRANCHELION ?



La commune d’Avon-les-Roches possède un patrimoine incontournable. Bien que propriété privée, les Roches Tranchelion appartiennent de cœur à la communauté avonaise et participent, comme le souligne Michel Meneau, président de l’association Les Amis des Roches Tanchelion, à son identité.
Cette collégiale, Notre-Dame des Roches Tranchelion, est le vestige d’un ensemble castral du XVe siècle, disparu au cours du XVIIe. Il ne reste qu’un fragment de murailles flanquées de deux tours d’angle en ruine. Afin de lui assurer sa pérennité, des travaux de consolidation eurent lieu dans les années 20. L’édifice est sorti de l’oubli grâce au fermier des Roches qui a décidé de mettre en état le chemin d’accès. Les travaux d’aménagement des alentours, en 1966, ont permis la découverte d’un trésor monétaire.
Depuis ce jour, les visiteurs sont venus de plus en plus nombreux. Mais, hélas, le monument se détériore (vandalisme, extraction de pierre, etc.). L’association est limitée dans son action puisque le site étant une propriété privée, elle ne peut que constater sa dégradation et sa dangerosité soulignées par les pouvoirs publics. L’espace de visite a été délimité avec un signalement des risques liés à la fragilisation de la crypte et de la voûte du transept nord.
L’association a alerté et consulté les collectivités locales afin d’étudier des solutions pour préserver le site et le rendre à nouveau fréquentable. La collégiale Notre-Dame des Roches Tanchelion aura 500 ans en 2027. Il serait bon, souhaite Michel Meneau, « d’assurer des gages de survie à cette vieille dame et de permettre à ses nombreux admirateurs des visites sécurisées. C’est pour cela que nous avons besoin du soutien de tous (habitants, sociétaires, propriétaire, collectivités…). »






Un peu d'histoire et de "magie"

Baguette magique sur Les Roches Tranchelion, à Avon les Roches.
Quand une ruine se reconstruit durant le temps de son survol… La magie de la 3D… (novembre 2020)
La Collégiale Notre-Dame des Roches Tranchelion, à Avon les Roches, fondée en 1527 – abandonnée au XVIIIº s., aujourd’hui ruinée.
Ce joyau du début de la Renaissance, situé à deux pas du village d'Avon-les-Roches, a été construit entre 1520 et 1524 et consacré en 1527 en tant que chapelle funéraire.
L'église a été édifiée sur la partie inférieure d'un ancien château dont les salles basses existent en dessous. Ces salles sont munies de meurtrières. Le motif d'entrée de la chapelle a conservé ses sculptures. La collégiale fut fondée en 1527 par Lancelot de la Touche. Les voûtes s'élèvent à plus de douze mètres.
Il ne reste de l’ancien château des Roches Tranchelion que quelques pans de murailles et une tour d’angle de l’enceinte. Aucun plan ni aucune représentation graphique ne nous est encore parvenue.
Le site n’en était pas moins un site défensif important et d’autant plus précoce que sa situation était stratégique, portant la marque d’importance des fiefs de haute, moyenne et basse justice.
C’est un certain Guillaume de Tranchelion, seigneur de Palluau dans l’Indre, qui en devint propriétaire pour l’avoir reçu en dot de son épouse, fille de Guillaume Ourry, et qui y fonda en 1440 une chapelle consacrée à Marie-Madeleine.
Une transmission se fait alors en cette même période en faveur de Hardouin de la Touche, apparenté du précédent. Ancien membre de la cour du roi de Naples René d’Anjou, dont il a été maître d’hôtel, il fut membre du conseil de Charles VII avant d’être panetier du roi Louis XI. De son mariage en 1469 avec Margerie de Créhalet, il eut un fils Lancelot de la Touche.
Le château et son seigneur devaient jouir d’un prestige suffisant pour que Charles VII vienne y séjourner à plusieurs reprises en 1446, 1447, 1449, 1458, 1459, 1460 et 1461, envoyant parfois même lettres et missives depuis Les Roches.
Mais parmi ces séjours il en est un qui compte particulièrement dans l’Histoire : c’est le grand Conseil du Royaume qui devait décider de mettre fin à l’interminable guerre de Cent Ans en partant à la reconquête finale du territoire français sur les Anglais. C’est ainsi plus de 100 dignitaires du Royaume qui sont convoqués au château des Roches Tranchelion le 17 juillet 1449, représentant, avec leur suite, une venue de plus de 1000 personnes… et l’événement est largement rapporté dans la chronique de Matthieu d’Escouchy. Ce Conseil nécessita une seconde assemblée solennelle, au même lieu, le 31 juillet suivant, avec les mêmes, au cours duquel il fut décidé de jeter toutes les forces royales dans la guerre. Cette décision aboutira à la reconquête de la Normandie avec la bataille de Formigny en 1450, puis de la Guyenne avec la bataille de Castillon en 1453… Et ainsi, 300 ans après le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri II Plantagenêt, le sort de la couronne française s’est joué en ce lieu désormais bien mal connu de la plupart: le château des Roches Tranchelion…
Le prestige du château connaît son apogée à cette époque, sous le « règne » de Lancelot de la Touche qui notamment fondera, à l’emplacement de la chapelle Marie-Madeleine évoquée plus haut, une « belle et somptueuse » église collégiale qui sera consacrée en 1527 et placée sous le vocable de saint Jean le baptiste.
Contemporaine de la sainte chapelle de Champigny-sur-Veude, légèrement antérieure à celle d’Ussé au style de laquelle elle s’apparente, elle reste, avec l’église de Montrésor, l’un des rares exemples d’architecture religieuse tourangelle du début de la Renaissance et, malgré sa déchéance, elle montre encore avec élégance les marques de sa magnificence passée.
« L’élévation des voûtes est appropriée aux dimensions générales et l’harmonie qui en résulte tempère le goût recherché de l’ornementation. La sculpture a puissamment concouru à l’embellissement de la façade malgré les mutilations… Ce caractère de sobriété dans l’abondance et de dignité dans la fantaisie, ne ressemble en rien à la profusion qu’on remarque dans certaines églises de la Renaissance plus rapprochées de la capitale. »
Jean-Jacques Bourassé, abbé et archéologue tourangeau (1813-1872), spécialiste de l’architecture religieuse tourangelle.
(source Histoire à la carte)

Quand une ruine se reconstruit durant le temps de son survol… La magie de la 3D…


Comment sauver les Roches Tranchelion ? Publié le 10/03/2021 

Une petite balade sur le sentier d'Avon les Roches

Il nous faut encore un peu de patience avant de pouvoir tous se retrouver 
sur le sentier de randonnée d'Avon les Roches...
Voici quelques photos prises au fil du sentier...

Agnès, une fidèle amie randonneuse, est venue marcher,  sur ce sentier qu'elle connait par cœur et qu'elle retrouve toujours avec autant de bonheur. En ce mois de février, il ne faisait pas très chaud mais il faisait tellement beau qu'Agnès en a profité pour faire quelques jolies photos ! 
Un grand merci à elle pour ce sympathique partage ! 



                                                                  Les Roches Tranchelion
 


Le lavoir des Roches

                                                                      Le lavoir des Roches









                                   Un tombereau, souvenir d'une autre époque...




                                                           Le lavoir des Sévaudières


                                                        La sève qui coule d'un arbre


                                                             Il ne fait pas très chaud...


                             Notre bar des lavoirs... qui lui aussi attend la reprise de l'activité...


01/05/2021

VILLAINES LES ROCHERS Premier marché de producteurs locaux le 5 mars 2021


Et c'est parti pour de nouvelles aventures!!!
☀🥒🥦🍅🍆
La nouvelle saison se met en place tranquillement et en attendant, on vous donne rendez-vous les vendredi entre 15h et 18h au marché de Villaines les Rochers!!!🧺


VILLAINES LES ROCHERS 

Le premier marché hebdomadaire de produits locaux du vendredi a eu lieu le 5 mars 2021, sur la place de la mairie. Afin de s’adapter à la situation sanitaire,  le marché s’est déroulé entre 15h00 et 18h00. Les villainois et villainoises s’y sont déplacés, tout au long de l’après-midi, malgré une forte baisse de la température. Fabienne COLBOC, Députée, est venue visiter le marché et nous l’en remercions.

Stéphane LAURENT, maraicher proposait ses légumes, des fruits, des bières , des pâtes, du miel

Iona GUEST, productrice de safran, avait apporté sa production de safran et toutes ses déclinaisons en miel, gâteaux, sans oublier la confiture de safran -kiwi maison

Mathilde NOUVEAU, productrice, vendait ses plantes aromatiques et ses compositions de plantes

« Les Souris sont au lit », couturière , présentait ses créations et réalisations variées et riches en couleurs

Julia JOURDAIN avait ses premières plants de fleurs et bouquets de jonquilles
 -« L et T une fois » proposait des créations et accessoires de mode fait-main.
 Stéphanie, la vollaillère, et, le multiservices « Aux Villaie-joies » étaient ouverts.

Merci aux exposants qui ont affronté le froid et à Sylvette PERDAEMS (Conseillère Déléguée) pour l’organisation du marché.

La semaine prochaine, de nouveaux exposants rejoindront ceux de ce vendredi.





http://villaineslesrochers.unblog.fr/2021/03/07/premier-marche-de-producteur-locaux-du-5-mars/?fbclid=IwAR3WLJ1eCMl41SKki31ZEddkoYGWcOp53JXH3mxtzq7EEEmPboUOAPIOWIQ 

PATRIMOINE Le pigeonnier de Roncé à Panzoult


 Le pigeonnier de Roncé à PANZOULT (37) ressuscite.


Le pigeonnier avant sa restauration


en 2003

avant la restauration










et voilà le travail : Magnifique ! 








ARTICLE NR DU 21/02/2021 

 Le pigeonnier de Roncé à PANZOULT (37) ressuscite.

Quinze ans après son rachat par le Département, alors qu’il était au bord de la ruine, l’édifice situé à Panzoult est sur le point d’être restauré. Un chantier particulier qui aura duré une année.
Le 4 février dernier, le grand drap blanc, qui le recouvrait jusqu’à présent, tombait pour le révéler. Dans la plaine de Panzoult, sur les bords de Vienne et les routes du Bouchardais, le pigeonnier de Roncé dénote par sa verticalité. Son architecture aussi, qui fait d’un des derniers vestiges du château du même nom l’un des plus beaux pigeonniers de Touraine et du Grand Ouest.
Classé monument historique en 1924, l’édifice s’est pourtant effrité au fil des années et des décennies, face à l’abandon progressif dont il a été l’objet. Mais ce monument exceptionnel qui a vu le jour au XVIIe siècle - le grand siècle de l’architecture française - est en train de connaître une seconde jeunesse. Un renouveau insufflé par l’architecte Arnaud de Saint-Jouan et le Département d’Indre-et-Loire, qui décida de le racheter en 2005.
« À l’époque, le maire de Panzoult avait interdit la circulation sur la voie qui longe le pigeonnier, pour des questions de sécurité », rappelait quelques mois avant le début du chantier, Nadège Arnault, vice-présidente en charge du dossier au sein du conseil départemental. « De grosses fissures étaient en train de se former. En partie haute, les failles grandissaient. Si on n’intervenait pas, l’édifice s’écroulait dans les dix ou vingt années à venir », soutient aujourd’hui Luc Guépin, chef d’un chantier sur le point de se terminer.
Ressuscité à l’identique
Débuté en mars 2020, ce dernier était initialement censé se terminer fin janvier 2021. Il prendra finalement fin en mars prochain, en raison des deux mois de retard pris à cause du premier confinement.
Il aura donc fallu une année pleine à l’entreprise SN Billon Centre pour redonner au pigeonnier de Roncé son lustre d’antan. Pour cela, l’entreprise basée à La Roche-Clermault et spécialisée dans la restauration des clochers, églises et châteaux s’est fiée à la volonté des deux architectes - Arnaud de Saint-Jouan et Étienne Barthélemy - pour ressusciter le pigeonnier de Roncé à l’identique.
« Très vite, on a rebouché les grosses fissures et puis on a fait les changements de pierres, explique Luc Guépin qui, avec son équipe, a notamment œuvré à la rénovation du grand clocher de l’église abbatiale de Beaulieu-lès-Loches. En tout, plus de 25 m3 de pierres ont été changés et importés de la carrière de Marigny-Brizay, dans la Vienne. On a recréé les pinacles qui étaient fracturés. On a repris toutes les corniches dont les trois quarts avaient disparu. Le fleuron n’existait plus non plus… Et on a repris tous les enduits pour les recréer comme à l’époque. »
Si Luc Guépin et ses ouvriers reçoivent la visite d’automobilistes ou de riverains curieux au quotidien, il faudra attendre au moins un bon mois et la fin du chantier pour découvrir le pigeonnier de Roncé dans ses moindres recoins. « Il y aura des grilles de défense à l’intérieur qui permettront de pouvoir y pénétrer, précise le chef de chantier. Pas sur la totalité de la surface, mais sur 1,50 m et on pourra profiter de la voûte. »
L’équipe de SN Billon Centre s’attaquera ensuite aux remparts de la forteresse de Chinon. Un autre chantier d’envergure.
Quid des oiseaux et chauves-souris ?
La restauration du pigeonnier de Roncé sur le point de se terminer, la question se pose alors de savoir si celui-ci sera habité ou non. Par des pigeons, mais pas que.
Deux colonies de chauves-souris avaient investi l’édifice avant le début du chantier. Car architectes et ouvriers tiennent autant au fait de vouloir restaurer le pigeonnier en l’état qu’à préserver les espèces qui avaient investi les lieux avant le début du chantier. Celui-ci s’est d’ailleurs déroulé en collaboration avec la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux).
« Quand on est arrivé, en plus des chauves-souris, une famille de chouettes était également là, précise Luc Guépin. Un nichoir a ainsi été installé dans une des lucarnes. On veille aussi à ce qu’il y ait de petites cavités pour les chauves-souris. »
Ce dernier l’assure néanmoins : « Ça ne vivra plus à l’intérieur du pigeonnier, celui-ci a été condamné, mais on veille à ce que les oiseaux puissent habiter autour, avec la plantation d’arbres. »
M. Ri.
NR Publié le 21/02/2021 
En savoir plus sur le village de Panzoult (cliquez sur le lien) :


TOURAINE LE DEPARTEMENT article du 20 10 2020
[ CHRONIQUE HISTORIQUE ] 🔎
Acquis en mars 2005 par le Département d'Indre-et-Loire, le pigeonnier de Panzoult est l'un des plus remarquables de Touraine. Il est d'ailleurs classé au titre des monuments historiques depuis février 1924. 🤩
Les études documentaires révèlent que cette fuye (petite volière) dépendait du château de Roncée, détruit vers 1830. 🏰 A cette date, le cadastre mentionne les vestiges de jardins à la française, caractéristiques de l'époque de Louis XII. ⚜️
L'analyse stylistique du pigeonnier indique une date de construction vers 1630, soit quelques années avant le château et la ville de Richelieu. ☝️
L'étude des fragments d'armoiries sculptées au-dessus de la porte montre deux blasons accolés, avec des stries renvoyant à la couleur azur 🔵. Cette couleur identifie les constructeurs : Léonor Barjot et Eléonor de Voyer de Paulmy, mariés à Tours en 1629.
Cet édifice constituait une pièce maîtresse du château de Roncée. Les pigeons fournissaient en effet une viande de choix, et leurs déjections produisaient un engrais de qualité, la colombine, utilisée dans les vergers et les vignes.
Vers 1630, la fuye était sans doute couverte d'une toiture car le dôme actuel résulte d'une surélévation réalisée vers 1700, comme en témoignent les rangées de boulins du couronnement, d'un aspect différent des rangées inférieures. 🕊
Actuellement en travaux de rénovation, la consolidation du dôme et la restauration des maçonneries devraient s'achever en mars 2021.
Les visiteurs pourront alors découvrir les 2 400 boulins-alvéoles abritant des couples de pigeons dans le grand dôme en pierre de taille.