30/09/2012

UN DIMANCHE A MONTMARTRE POUR LES AVONAIS


Spectacle au Moulin Rouge 
Article Nouvelle République du 2 octobre 2012 - Correspondante Marie-Rose Brotier
Merci à Marie-Rose pour les photos ci-dessus.


Une belle journée très agréable pour tous les participants du voyage à Paris organisé par le Comité des Fêtes d'Avon-les-Roches.
Soleil, bonne humeur et convivialité pour cette balade à Montmartre suivie d'un spectacle féerique au Moulin Rouge... Une belle réussite pour le Comité des fêtes et de bons souvenirs pour tous ! 



de très jolies photos faites par Christian Mrola


Un lieu mythique !



Retrouvez plus de photos en cliquant  ICI




16/09/2012

BEAU SUCCÈS POUR LES JOURNÉES DU PATRIMOINE 2012 A AVON


Article Nouvelle République du 17 septembre 2012/Correspondante Marie-Rose BROTIER

Déclinées, cette année, sous le thème du petit patrimoine caché, les journées du patrimoine à Avon ont connu un franc succès !
Avon-les-Roches 

Secrets d'histoire, trésors enfouis, envers du décor... pendant deux jours les visiteurs ont été invité à découvrir ou redécouvrir un patrimoine rarement accessible, parfois méconnu et souvent insoupçonné.


A Avon-les-Roches, les vestiges de la Collégiale et du château des Roches Tranchelion suscitent toujours beaucoup d’intérêt et… d’interrogations.
·        Pendant ces deux jours, environ 150 personnes, venues d’Avon ou des environs mais aussi de l’agglomération tourangelle, du Bourgueillois, d’Orléans ou de Saumur, entre autres,  ont répondu à notre invitation. C'est avec beaucoup de curiosité et de plaisir qu'elles sont parties à la découverte de « Tranches de vie et d’histoires aux Roches Tranchelion » sous la houlette de nos deux guides, 
    Mme Claudine Lagoutte, ancien conservateur du château d’Azay-le-Rideau et Melle Audrey Meneau qui a gentiment accepté de remplacer son père, l'historien Michel Meneau, retenu ailleurs.

Découverte des Roches Tranchelion avec Mme Claudine Lagoutte.

Audrey Meneau devant un auditoire très attentif !
·         
Lavoir de la fontaine Ste Marie, l'abreuvoir est situé sur la gauche.
On aperçoit la  fontaine au  fond.
C’est vers un tout autre patrimoine, le petit patrimoine caché de la commune que nous conviait M. Jean-Louis Rabusseau. Les trente personnes présentes ont pu découvrir avec plaisir et étonnement deux sites (bien) cachés, dont l’abreuvoir de la Fontaine Ste-Marie et celui des Sévaudières. La découverte du très joli lavoir magnifiquement fleuri de la Fontaine Ste-Marie, de celui des Sévaudières (unique par sa toiture à trois pans) ainsi que celui, superbe également, de Jautrou complétait la balade. 
Jean-Louis Rabusseau, très heureux de pouvoir faire découvrir
 l'abreuvoir des Sévaudières qu'il a sorti de l'oubli !
 La végétation, notamment des aulnes ont profité de l'humidité des sources pour se développer .


Le hameau pittoresque des Sévaudières

Petit patrimoine aussi... aux Sévaudières.

Le lavoir des Sévaudières

Le lavoir de Jautrou


De retour au village, Jean-Louis, toujours intarissable lorsqu’il s’agit du patrimoine a offert une visite complète de notre belle église avec ses vitraux, son magnifique porche et son célèbre  graffiti !
Merci à toutes les personnes qui nous ont fait le plaisir de venir nous retrouver pour ces deux journées du patrimoine et un grand merci à  ceux qui ont contribué à la réussite des ces journée et en particulier nos guides bénévoles : Mme Claudine Lagoutte, Melle Audrey Meneau et M. Jean-Louis Rabusseau.

Ci-dessous, un peu d'histoire à propos de notre patrimoine...


Construite vers 1120, l’église primitive fut rebâtie et agrandie au XIIIème siècle mais le porche fut conservé. Celui-ci fut très tôt reconnu comme le plus beau de Touraine avec celui de LOCHES (J.J. Bourassé - La Touraine 1851) et fut classé à l’inventaire des monuments et sites dès 1908. Son originalité réside dans l’abondance et la variété des décors ainsi que dans la diversité des influences.
A l’intérieur, dans la partie nord de l’édicule on peut découvrir, gravé sur un quartier de pierre, un graffiti authentifié du XVème, relatant la mort de Charles le Téméraire. 
Dans l’église d’architecture gothique, on notera la sobriété et l’équilibre des formes ainsi que la qualité du matériau : ce tuffeau blanc de Touraine au grain si fin. 
On remarquera enfin le bénitier du XIIème siècle inscrit à l’inventaire des monuments et sites depuis 1965. Les vitraux datant de 1875 ont été restaurés et remis en place par M. VAN GUY, en 2002.
L’ÉNIGME DU PORCHE... 
Le narthex qui fait toute l’originalité de l’église d’Avon les Roches accueillait les pénitents dans la chrétienté primitive. 
Notre église est un des monuments religieux les plus remarquables de Touraine par son porche du XIIème siècle avec ses arcades en plein cintre, ses colonnettes à chapiteaux historiés. 
Ses archivoltes sculptées au dessus des voussoirs s’agrémentent de palmes et statuettes représentant les apôtres, motifs décoratifs d’époque que l’on retrouve sur quelques autres édifices tourangeaux. 
Mais le porche d’Avon attire touristes et aussi historiens par une inscription unique gravée à l’intérieur en écriture gothique, qui en fait son authenticité du XVème siècle relatant la mort de Charles le Téméraire Duc de Bourgogne. 
Longtemps ce graffiti posa trois problèmes : déchiffrage exact du texte, sa date, son auteur… Les deux premiers furent résolus avec opiniâtreté par l’historien de la vallée de l’Indre, Monsieur J. Maurice en 1949.
Le texte : «’AN MYL IIIICLXXVI DEVANT NANCY DEDANS LORRENE FUT TUE LE DUC DE BORGOIGNE LA VIGILE DE LA TYPHOINE». 
Orthographe d’époque, vigile désignant en latin le jour qui précède une fête religieuse et Typhoine désignant sous plusieurs orthographes pendant tout le Moyen Age la fête des Rois, donc il s’agit bien du 5 janvier, veille de l’épiphanie. 
La date : à l’époque de l’événement, l’année débutait à Pâques, le calendrier actuel avec le départ en janvier est postérieur de près d’un siècle, donc pour nous actuellement en 1477 et à l’époque 1476.
L’auteur : reste là l’interrogation, «Est-ce l’un des soldats du Téméraire, prisonnier à Chinon, (on dit bien que d’aucuns originaires de Dijon fabriquèrent de la moutarde du nom de Chinon), est-ce un fidèle du Roi René de Loraine qui possédait aussi l’Anjou tout proche, est-ce un desservant du Roi ou de l’église ? 
L’écrit est simple, sans signe de reconnaissance, relatant simplement le fait.

Les Roches Tranchelion 



Vestiges du château des Roches 
Juchées entre ciel et terre sur un éperon rocheux, les vestiges de la collégiale et du château des Roches, auréolés du mystère de leur légende défient le temps et la curiosité. La collégiale du XVIème très endommagée laisse entrevoir sa magnificence passée. Elle représente avec l’église de Montrésor, la chapelle de Champigny-sur-Veude et de Rigny-Ussé, les seuls exemples d’architecture religieuse de la renaissance tourangelle. Sa façade à peu près intacte d’un style flamboyant à colonnettes et médaillons dénote une influence italienne certaine. La sobriété du décor et la légèreté des formes, en font un joyau de l’art renaissance. Construite en 1524 par LANCELOT de la Touche, panetier du roi, elle abritait un collège de cinq chanoines. Contrairement au château détruit depuis au moins la fin du XVIIème, elle se maintint jusqu’à la Révolution qu’elle traversa intacte, avant d’être victime de l’ignorance et du vandalisme. En 1855, elle était déjà dans l’état où nous la voyons aujourd’hui. Du château du XVème, il ne reste que quelques pans de muraille et une tour de défense, Guillaume de Tranchelion, Seigneur de Palluau dans l’Indre, le fit construire en 1420. Le château et son seigneur devaient jouir d’un prestige suffisant pour que Charles VII et Louis XI décident d’y séjourner à plusieurs reprises de 1449 à 1461. En juillet 1449 s’est tenu le grand Conseil du Royaume par le Roi Charles VII. C’est ici qu’à été décidé la reprise de la lutte et de la reconquête définitive du territoire français sur les Anglais.

Avon-les-Roches est riche en points d'eau avec ses sources, fontaines et ruisseaux qui alimentent neuf lavoirs répartis dans nos hameaux. Beaucoup de ces hameaux, au XIXème et XXème siècle jusqu'aux années 1960/1970, avaient aussi des abreuvoirs aménagés où les bêtes en allant et revenant de paître s'abreuvaient longuement.





M. et Mme Duchenne, Martine Pouce et Lilly Dacker, nous ont fait parvenir de très beaux clichés que je vous invite à découvrir en cliquant tout simplement sur leur nom. Merci à eux deux de nous les faire partager !

Encore un très grand merci à tous nos photographes !



Vous pouvez également accéder aux photos que j'ai prises en cliquant sur les liens ci-dessous : 

15 SEPTEMBRE 2012 AUX ROCHES TRANCHELION





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En parlant du patrimoine, voici un lien pour l'article de Jean-Louis Rabusseau concernant notamment  les abreuvoirs


Lors de notre circuit à la découverte du patrimoine, nous sommes passés devant la nouvelle ferme solaire d'Avon les Roches
Voici un lien  ICI pour avoir quelques infos sur ce site.