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06/12/2011

CÉRÉMONIE DES A.F.N. à AVON LES ROCHES, LE 5 DÉCEMBRE 2011



La cérémonie d'hommage aux morts pour la France des combattants d'Afrique du Nord a eu lieu à Avon les Roches le 5 décembre 2011. Retrouvez ci-dessous quelques clichés de cette cérémonie puis en bas de cette page, deux albums photos supplémentaires sur SkyDrive.
article NR correspondante Marie-Rose Brotier

Précision. Lors de la cérémonie d'hommage aux morts pour la France de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie célébrée lundi matin, devant le monument aux morts d'Avon-les-Roches, le capitaine Aurenche a remis une médaille à Christian Gasnier et Jean Bondon, mais aussi la médaille du TRN avec agrafe Afrique du Nord à Hubert Desbourdes.





















 NOUVELLES PHOTOS  ! Album AFN 5 décembre 2011 à Avon les Roches photos J.N.







03/10/2011

CEREMONIE COMMEMORATIVE A LA STELE DU RUCHARD A AVON LES ROCHES LE 1ER OCTOBRE 2011

SOUVENIR Les fusillés de 1942 commémorés au camp du Ruchard

Une douzaine de gerbes ont été déposées devant la stèle du souvenir.

Comme chaque année, de nombreuses personnalités se sont recueillies samedi, au Camp du Ruchard à Avon-les-Roches , pour y saluer la mémoire des résistants tourangeaux fusillés sur place par les Nazis en 1942. 

Le député du Chinonais, Hervé Novelli, était notamment entouré des conseillers généraux, Nadège Arnault et Jean Savoie. Pas moins de 56 porte-drapeau avaient pris place autour de la stèle du souvenir en compagnie d'un détachement militaire placé sous les ordres du commandant Bernard Aurenche.

  extrait de la Nouvelle République du 3 octobre 2011



Samedi, les membres du comité de patronage et de l'association ont organisé comme chaque année la cérémonie du souvenir en présence de 56 porte-drapeaux, réunissant de nombreuses personnalités civiles et militaires à la stèle du Ruchard (voir également lundi 2 octobre, page 5). 


Cette cérémonie en présence de l'Harmonie de la Fuye de Tours, se déroule chaque année afin de ne pas oublier qu'en 1942, 27 résistants tourangeaux ont été fusillés en France, dont 15 au camp du Ruchard, 10 ont été déportés politiques et ont disparu dans l'enfer d'Auschwitz Birkenau. 



'' La stèle et la tranchée font partie de notre environnement ''



Après la cérémonie à la stèle, ce fut un dépôt de gerbe à la tranchée des fusillés avant de se rendre dans les locaux du camp du Ruchard où le capitaine Aurenche accueillit les invités : « Cette belle journée d'été ne doit pas nous faire oublier ces jours sombres qui ont fait disparaître ces jeunes gens, ici, au Ruchard. C'est pour ça que nous sommes là, pour le devoir de mémoire qu'il faut préserver, qu'il faut prolonger et transmettre.

« Pour nous, les hommes du Ruchard, c'est plus précis, présent et plus constant. La stèle et la tranchée des fusillés font partie de notre environnement. On ne peut les oublier, on ne peut les ignorer. On en parle même, forcément, et c'est bien normal, aux troupes qui viennent s'entraîner. Et tant qu'il y aura des hommes sur le camp, ça continuera. »

Le capitaine Aurenche a tenu à remettre des cadeaux-souvenirs à la présidente Andrée Deroche et au secrétaire du Comité de la stèle du camp du Ruchard, Jean-Maurice Pialeport.



extrait de la Nouvelle République du 8 octobre 2011















09/05/2011

REMISE DE MEDAILLE A AVON LES ROCHES LE 8 MAI 2011

Le 66ème anniversaire de l’armistice du 8 mai 1945 a été commémoré à Avon les Roches, en présence d’un détachement militaire, de Bernard AURENCHE, Commandant du Camp militaire du Ruchard, des Avonnais et de la Municipalité.
Retrouvez toutes les photos sur : 
http://cid-f32abb4b7ef6b880.skydrive.live.com/redir.aspx?page=play&resid=F32ABB4B7EF6B880!4518


 

Dépôt de gerbes au Monument Français



Le  Maire, Monsieur Christian MROLA, a lu le message 
du Ministre de la Défense et des Anciens Combattants.




Le Capitaine Bernard AURENCHE a remis la médaille commémorative et agrafe Algérie 
à Monsieur Jean BONDON. La médaille de porte-drapeau lui sera remise ultérieurement.



Dépôt de drapeaux par les enfants au Monument Français.




Dépôt de gerbes au Monument Belge.



Dépôt de drapeaux par les enfants au Monument Belge.






Discours de Jean Louis RABUSSEAU.



Discours de M. Christian MROLA (voir extraits ci-dessous)




Le vin d’Honneur.




Le Maire M. Christian MROLA a remercié toutes les personnalités présentes à cette manifestation ; le Capitaine AURENCHE et les militaires de son détachement, le Lieutenant BOULIN, de la base aérienne de Tours, Monsieur DELAUNAY, qui a bien voulu nous faire la sonnerie aux morts, les anciens combattants, Monsieur BOILEAU de Touraine Nature, Monsieur MARIN du CEA, qui n’a pu être présent, les enfants qui ont déposé des drapeaux aux monuments aux morts Français et Belges, les présidents et membres des associations, les Avonnaises et les Avonnais.
 Après avoir félicité  Monsieur Jean Bondon, le décoré du jour, le Maire a ensuite retracé l’historique du 8 mai : 
« Le 8 Mai de chaque année nous célébrons la capitulation de l’Allemagne nazie, qui mit fin à la guerre 1939 – 1945,
           En réalité  c’était le 7 mai 1945, à 2 h 41, que l'acte de capitulation allemande est signé entre l’Allemagne et les alliés à Reims.
Les combats doivent cesser le 8 mai à 23 h 01.
La nouvelle est communiquée officiellement le 8 mai à 15 h 00.
Le lendemain, 9 mai, à 0 h 16, la capitulation générale est signée à Berlin.
 En effet Les Soviétiques, maîtres de la ville depuis le 2 mai, estiment, que la capitulation de Reims n'est qu'un acte préliminaire.
La France, signataire aux côtés des Alliés de ces deux actes, est représentée à Reims par le Général Sevez et  à Berlin par le général de Lattre de Tassigny.
La reddition sans conditions de l'Allemagne nazie met fin en Europe à un conflit de six ans qui a fait plusieurs dizaines de millions de morts.
Depuis, cette célébration a eu une histoire pleine de rebondissements entre 8 mai jour férie ou non férié.
En effet La commémoration de la victoire alliée sur l'Allemagne nazie en 1945 été à l'origine fixée à la date du 8 mai si ce jour était un dimanche, ou sinon au premier dimanche suivant le 8 mai; C'est-à-dire le même jour que la fête traditionnelle de Jeanne d'Arc qui avait délivré Orléans le 8 mai 1429.
En 1948, François Mitterrand, alors ministre des anciens combattants, a confirmé le caractère non férié de la célébration du 8 mai 1945.
En 1951, le gouvernement a décidé de commémorer la victoire alliée de 1945 le 8 Mai sans attendre le dimanche.
À la demande des associations d'anciens combattants, résistants et déportés, la loi du 20 mars 1953 a déclaré le 8 mai jour férié, mais non chômé.
Après le retour au pouvoir du général de Gaulle, le décret du 11 avril 1959 a décidé que le 8 mai ne serait plus férié et qu'il serait célébré le deuxième dimanche du mois. Cette décision qui faisait suite à la suppression de la retraite du combattant, entraîna la protestation des associations d'anciens combattants.
En 1965, le 8 mai a été exceptionnellement et ponctuellement rétabli jour férié à l'occasion du 20ème anniversaire de la victoire alliée.
Puis le décret du 17 janvier 1968 a rétabli la célébration du 8 mai, mais en fin de journée.
En 1975, le président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, a décidé de supprimer la célébration de la victoire alliée de 1945, au nom de la réconciliation franco-allemande, décision qui a provoqué une vive émotion dans le milieu combattant.
Le 1er juin 1981, au lendemain de l'élection de François Mitterand à la présidence de la République, le nouveau secrétaire d'Etat aux anciens combattants a annoncé qu'une loi allait rétablir le 8 mai comme commémoration nationale.
Enfin la loi du 23 septembre 1981 a redonné au 8 mai son caractère férié qu'il a conservé depuis. »
 M. Christian MROLA a souligné ensuite que dans beaucoup de communes même plus importantes que la notre, la cérémonie se limitait au dépôt d’une gerbe au monument aux morts par le Maire en présence de quelques élus et anciens combattants. Il s’est interrogé sur le désintérêt d’une très grande majorité de la population pour cette commémoration  : ne risquerait- t’il pas de remettre en question le caractère férié de ce jour ?