AVON PATRIMOINE: RANDO NOCTURNE DES MEMBRES D'AVON PATRIMOINE, LE 19 JUIN 2015

01/07/2015

RANDO NOCTURNE DES MEMBRES D'AVON PATRIMOINE, LE 19 JUIN 2015

Petite photo souvenir des marcheurs devant la Mairie d’Avon-les-Roches

Incroyable ! Pas un nuage, pas une goutte d’eau, ni brise, ni vent ! Du soleil, rien que du soleil, encore du soleil, toujours du soleil, jusqu’au bout de la nuit… Pardon, jusqu’au bout de la rando nocturne (de jour) d’Avon Patrimoine.

En effet, c’est par une soirée bien ensoleillée, une fois n’est pas coutume, surtout après les épisodes pluvieux successifs des précédentes années, que les membres de l’association se sont élancés sous une tempête de ciel bleu à l’assaut des sentiers, vallées, savanes et forêts de l’entre Crouzilles/Crissay-sur-Manse.

Au départ de Gruteau à Crissay, trois circuits étaient proposés au 21 marcheurs, dont une jeune fille avec sa trottinette. Les circuits de 5 et 8.5 km furent plébiscités. C’est au bout du champ aux Groles, j’imagine des chaussures, que les marcheurs se séparaient à regret avec forces promesses de se retrouver plus tard à la pause casse-croûte au Nord du Bois aux Poules, sûrement des volatiles, près du château d’eau.

A la pause, les retrouvailles furent arrosées comme il se doit. Roger ORY nous accueillait avec force Chinon, jus de fruit, gâteaux, cerises et biscuits. Des amoureux, les RABUSSEAU, nous attendaient aussi. Frénétiques, les appareils photos s’activaient. Leurs flashes crépitaient dans la pénombre de la forêt. Tous voulaient immortaliser cet instant amical, cordial, précieux, magique peut-être…. Certains jurent même avoir vu des indiens de châtaigniers. Bizarre, bizarre, comme c’est bizarre, comme c’est étrange….

Puis, déjà, le temps du départ. On était bien, pourtant. Désaltéré et rassasié, chacun doit reprendre son parcours. Nous devons encore nous séparer. Les marcheurs au long cours et ceux du plus court parcours. Les amoureux, toujours très affectueux, nous souhaitent bon courage. Nous savons tous que nos familles et nos amis nous attendent avec un bon repas au bout du chemin.

La soirée s’avance, les ombres s’allongent. Les colonnes de marcheurs aussi. Certains, grisés par l’air pur et la nature flânent tout au long du chemin. On discute, on argumente, on est d’accord, on aimerait refaire le monde. D’ailleurs, on refait le monde. Comme ce coin de nature si paisible et dans cet instant si parfait.

Subitement, au détour du sentier, la balade est finie. La civilisation nous rattrape. Nos voitures sont là, à nous attendre. Cet instant suspendu n’est plus…. Dommage, c’était tellement bien…. Vite, Josiane, il faudra bien vite recommencer.
Un grand merci à notre ami Bernard Aurenche pour ces belles photos et pour cet article !

Josiane Bastard